Comme vous le savez certainement, le Prophète Mohamed (paix et bénédictions sur lui) nous dit :
« L’exemple des croyants en matière d’affection et de sympathie les uns envers les autres est tel qu’un seul et même corps. Lorsqu’un membre souffre, tout le corps est atteint de fièvre et d’insomnie » (Al Boukhârî 6011; Moslim 2586)
« Quiconque répond au besoin de son frère, Allah répondra au sien » (Al Boukhârî 2442, Moslim 2580)

Chacun est responsable de ses actes car Allah a voulu que l’homme soit libre de ses choix, la responsabilité est donc individuelle.
Mais elle est également collective car elle engage aussi celle de l’autre; et chacun d’entre nous est responsable de tout ce qui le concerne dans la société dans laquelle nous vivons.
L’histoire des prophètes et du Prophète Mohamed en particulier (paix et bénédictions sur lui) nous montre clairement les principes inhérents à nos devoirs et à nos choix.

La responsabilité du musulman est large envers soi même, sa famille, sa communauté, sa société, ses voisins, ses collègues…
En tant que musulman(e)s, cette notion de responsabilité doit également nous rappeler que nous devrons tous rendre des comptes le Jour du Jugement Dernier.
Et en tant que citoyen(e)s français(e) de confession musulmane nous avons le devoir d’assumer notre responsabilité individuelle et collective.

En effet, dans le contexte d’incompréhension actuel, nous devons œuvrer de manière intelligente à faire valoir nos droits et à faire comprendre par le dialogue et par nos actions que nous ne sommes pas des étrangers, mais des citoyens français à part entière.
Cela passe par l’inscription sur les listes électorales avant le 31 décembre, par aller voter, participer à la vie démocratique, s’engager dans la vie de la cité via des associations, soutenir sa Mosquée… et en parallèle mettre fin aux imposteurs qui usurpent le nom de l’lslam.

Nous devons tout simplement accepter pleinement et fièrement notre destin mais aussi et surtout les valeurs qui se rattachent à notre pays, le pays des droits de l’Homme.